Résumé:

Que sont devenus les super-héros tels que Superman, Batman, Mystique ou Mister Fantastic? A New York ces super-héros à la retraite sont devenus enseignants, homme d'affaire et star de télévision. Après le meurtre de Robin, l'ancien petit ami de Batman, ces super-héros reçoivent des lettres de menace: "Adieu cher Mister Fantastic", "Adieu chère Mystique"...  Ils feront chacun une rencontre qui changera leur vie privée et Marco Mancassola vous plongera dans leur intimité très spéciale.

Edition: Folio

Nombre de pages: 594

Mon avis: Cher Monsieur Mancassola, en tant que lecteur j'aimerai savoir ce qui vous est passé par la tête le jour ou vous avez voulu souiller la réputation des super-héros. Avant toute chose, c'est une bonne idée de mettre en scène des super-héros âgés. Chose que je n'avais encore jamais vu ni jamais lu. L'idée de nous raconter leur intimité n'est pas mauvaise non plus. Mais bon sang, vous êtes fou! Je ne verrai plus Georges Clooney de la même manière, vous savez qu'on le voit tous les jours à la télévision? Savez vous je vai penser à cette scène pitoyable de Batman les fesses en l'air sur sont lit magnétique dès que je regarderai une pub pour Nespresso?  Bon, hormis le fait que vous vous êtes acharnés sur Batman, j'ai quand même apprécié que vous mettiez en scène l'Homme Elastique dans votre ouvrage. C'est vrai que je ne m'était jamais demandé s'il pouvais allonger son sexe comme il le fait avec son bras... En revanche, Mystique ne sert absolument à rien! On s'ennuie de la page 391 à 559! C'est long! Vous auriez du monter en puissance, vu ce que vous aviez fait du pauvre Bruce Wayne quelques pages avant. Au lieu de cela, vous m'ennuyez pendant 160 pages avant de passer à Superman. Là, je me suis dit, bon le mec il va se lâcher avec tous ses pouvoirs... Et non! Il ne fait pas grand chose Papy Kent avec sa canne. Pourquoi, Monsieur Mancassola, n'avez vous pas fini votre livre? Elle est où la fin? Elle est cachée? 600 pages Marco! 600 pages pour rien! Si! Vous m'avez traumatisé, tout comme les gens qui lisaient par dessus mon épaule dans le bus (j'ai vu quelqu'un pleurer de dégoût en descendant du bus!).

En espérant ne jamais vous relire, Adieu cher Marco...

Note: 5/10

Extrait:

"Red l'enlaça. Il n'y avait plus rien d'autre à faire. Pendant un instant, il la serra si fort qu'il crut avoir atteint le seuil de résistance de ses os. Il la serra assez pour la tuer. Elaine ne se plaignit pas, elle ne dit pas un mot. Il pouvait avoir une force surhumaine, mais elle possédait un pouvoir différent, sans nom, obstiné et insaisissable. Il la serra encore. Il sentait son cœur contre lui et aurait voulu la quitter, s'en aller et ne plus jamais revenir. Il aurait voulu tomber à ses pieds et ramper, nu, entourer ses jambes comme un ver qui implorerait sa pitié. Il aurait voulu faire tout cela. Puis ils s'embrassèrent. Cela advint soudainement. Ils tombèrent sur le lit, agrippés l'un à l'autre, désespérés et brûlants, comme des étoiles filantes, et commencèrent à se déshabiller, tout en s'embrassant, en échangeant leur salive, les fluides de l'un dans la bouche de l'autre. Red était atterré. Il se sentait excité et pourtant impuissant, sans espoir. Leurs corps. Leurs halètements. Elaine lui chatouillait le pénis, délicatement puis rageusement, en le tirant vers elle pour le convaincre de s'allonger, et Red se laissa faire, il laissa sa chair se tendre sans limite. Son pénis était un tentacule. Le souffle court, Elaine l'enroula autour d'elle et en porta l'extrémité à sa bouche. Red donna à un de ses doigts la forme d'un pénis, un second membre qu'il glissa en elle tandis qu'il sentait son corps flotter, instable, prêt à s'étirer en mille tentacules, à l'envelopper avec la flexibilité d'un démon. Il songea qu'il n'y avait là aucun désir. Seulement un besoin d'union, la nécessité de s'imbriquer l'un dans l'autre, de posséder son partenaire pour qu'il ne parvienne pas à s'apercevoir qu'il pouvait vivre sans être possédé. "Elaine", souffla-t-il en éjaculant sur elle, et, l'espace d'un instant, il vit la scène de l'extérieur, loin, d'un point de vue infiniment distant, il vit l'homme-monstre expulser du sperme et le visage de la fille couleur de neige s'en couvrir, il les vit ensemble sur le lit, dans cette pièce, à la surface de la ville, au cœur de ce pays, sur cette planète perdue dans le vide, parmi les étoiles mourantes, les galaxies qui s'enroulaient les unes autour des autres. Il cracha les dernières gouttes et, avec un soupir insatisfait, redonna à son corps sa forme normale."